Festival Écrire en mouvement : des parcours dans la ville Montpellier, 1-3 juin 2018
Les 1er, 2 et 3 juin 2018 aura lieu la première édition du Festival Écrire en mouvement.
Ce festival invite le public à se déplacer dans la ville en suivant des parcours d’écriture et de traduction créative menés par des artistes, des poètes, des universitaires, des traducteurs et des auteurs.
Des ateliers participatifs d’écriture-performance en mouvement.
Le Festival Écrire en mouvement consiste en l’animation d’ateliers d’écriture et de traduction créative en itinérance dans la ville, selon des parcours tracés entre des lieux culturels de départ et d’arrivée. Chaque parcours est clôturé par une performance artistique sous forme de happening participatif auquel le public est convié à participer.
Durant 3 jours, du vendredi 1erjuin au dimanche 3 juin, 5 parcours parcours participatifs vont relier des quartiers et des lieux culturels entre eux. Chacun d’eux est mené par un duo formé par des auteurs, poètes, universitaires, traducteurs et artistes, certains de Montpellier, d’autres spécialement venus d’autres régions.
Ouvert à tous, ce festival est en accès libre sur réservation : il suffit au public de s’inscrire sur le site de l’événement pour y participer (ecrireenmouvement.com)
Chaque parcours dure environ 3h et propose une itinérance dans la ville, à pied ou en tram.
Les fondatrices en parlent:
Créé par Lily Robert-Foley, poète, traductrice et maîtresse de conférence à l’Université Paul Valéry, et Claire Musiol, auteure, performeuse et animatrice d’ateliers d’écriture, ce festival invite tout un chacun à développer un rapport ludique et nouveau à l'écriture et au passage d'une langue à l'autre. Il veut également s’inscrire dans la ville et proposer une nouvelle lecture des lieux que nous habitons.
Comme l’explique Claire Musiol : « C’est un festival ouvert sur la ville pour celles et ceux qui la peuplent, un projet artistique qui s’écrit de façon interactive avec les habitants. Avec les mots, nous proposons de créer des ponts entre les publics, les lieux et les quartiers, et de former un ensemble qui se déploie sur la toile de la ville.»
Lily Robert-Foley ajoute : « À travers l'écriture en mouvement, en itinérance, l'acte de déplacement physique est à combiner au processus de passage entre les textes : on passe de la lecture à l’écriture, de l’écriture à l’oral, d’une langue à l’autre, d’une production non-linguistique aux mots, des mots au corps. Ainsi, les habitants voyagent dans la ville autant que dans la langue. »
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