L'ATLF vous convie dimanche 1er mars à des rencontres et à une joute de traduction
Traduire, à la croisée des langues
Rencontres et joute de traduction
En présence de Jean-Luc Allouche, Marie-Anne de Béru, Batia Baum, Lazare Bitoun, Claire Darfeuille, Corinna Gepner, Laurence Kiéfé, Michel Lederer, Diane Meur, Emmanuel Moses, Rosie Pinhas-Delpuech, Anna Rizzello, Gilles Rozier, Laurence Sendrowicz, Ariane Singer, Severine Weiss, et Michel Zlotowski.
Avec la participation de Pierre Assouline.
Gratuit sur inscription
Accès à l’auditorium dans la limite des places disponibles
Musée d'art et d'histoire du Judaïsme
Hôtel de Saint-Aignan
71, rue du Temple
75003 Paris
À travers la musique, la littérature ou le cinéma, le programme de l'Auditorium offre un prolongement des domaines abordés dans le musée et les expositions.
Les littératures juives contemporaines sont empreintes de multiples langues, témoignant des migrations et des échanges qui les ont vues naître. Les traducteurs qui doivent restituer cette expression dans toute sa complexité ont un rôle fondamental de passeurs de culture, d’histoire et de mémoire. Cette journée propose un voyage au sein des littératures israélienne, yiddish et américaine à travers les voix et les questionnements de ceux qui nous les transmettent en français.
Programme
10h-10h30
Ouverture par Pierre Assouline, journaliste et écrivain.
10h30-11h30
Rencontre
Le yiddish, langue de traduction
Batia Baum, traductrice, en conversation avec Gilles Rozier, éditeur, traducteur et écrivain.
Au tournant du xxème siècle, le yiddish, jusqu'ici langue du quotidien devient une langue littéraire. Les pionniers de cette nouvelle littérature produisent des œuvres originales en yiddish, mais ils traduisent également dans cette langue la littérature contemporaine, russe, allemande et française. Grande traductrice du yiddish, Batia Baum nous racontera ce double mouvement.
11h45-13h15
Rencontre
L’hébreu. Littérature, poésie, théâtre.
Rencontre avec les traducteurs Jean-Luc Allouche, Emmanuel Moses, Rosie Pinhas-Delpuech et Laurence Sendrowicz, animée par Ariane Singer, journaliste.
Des œuvres étrangères sont traduites pour le grand public en hébreu moderne dès sa naissance. Nombre d’écrivains, poètes et dramaturges de langue hébraïque israéliens, ont aussi été des traducteurs, dont l’oeuvre s’est nourrie de ces adaptations en hébreu. Inversement, les traductions de l’hébreu vers le français révèlent aujourd’hui toute la richesse d’une littérature israélienne vivante, dont témoignent les traducteurs et écrivains réunis dans cette table ronde.
14h30-15h15
Rencontre
Traductrices en contrebande. Focus sur les éditions La Contre Allée
Rencontre avec Corinna Gepner, traductrice, Diane Meur, traductrice et écrivaine, et Anna Rizzello, éditrice, animée par Claire Darfeuille.
La nouvelle collection « Contrebande » des éditions La Contre Allée est née d’un projet ambitieux : donner la parole aux traducteurs, les inviter à prendre la plume pour dire, en écrivains, ce qui les fait traduire. Deux traductrices de l’allemand se sont prêtées au jeu et approchent, chacune à sa manière, la singularité de cet « artisanat » encore méconnu. Pas de discours théorique, mais une approche sensible, réfléchie, sentie de ce voyage dans les territoires des langues qui ouvre tant de possibles.
15h30-16h45
Rencontre
La littérature juive américaine, au croisement des langues
Rencontre avec les traducteurs Lazare Bitoun et Michel Lederer, animée par Michel Zlotowski.
Venus de Russie, de Pologne ou d’Allemagne, ils introduisent le yiddish dans la langue et la culture américaine et écrivent une littérature originale et importante qui n’a pas son équivalent en français. Qui sont-ils ? Pour nous en parler, deux grands spécialistes de la littérature américaine.
17h-18h30
Joute de traduction :
« The Power of Darkness », d’Isaac Bashevis Singer
Par les traductrices Laurence Kiefé et Séverine Weiss.
Joute modérée par Marie-Anne de Béru.
Une « joute » de traduction ? Étrange… Mais pas tant que cela, à la réflexion. Traduire, c’est avant tout lire un texte et le formuler dans une autre langue en fonction de sa sensibilité, de son histoire, bref un exercice fondamentalement subjectif. Pour l'illustrer, deux traductrices ont traduit une nouvelle d’Isaac Bashevis Singer, « The Power of Darkness ». Sans s'être concertées, elles devront chacune, sous la houlette d’un modérateur, expliquer leurs choix au public. L’objectif n’est évidemment pas de désigner un vainqueur, mais de mieux cerner les spécificités de ce travail.
En partenariat avec l’Association des traducteurs littéraires de France et les éditions La Contre Allée.
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